La tension politique monte, la pression se fait sentir à moins de deux semaines de la tenue des élections sénatoriales et des gouverneurs et vice-gouverneurs en république démocratique du Congo conformément au calendrier de la commission électorale nationale Indépendante, CENI.
Dans sa communication devant certains médias locaux et nationaux le vendredi 19 avril 2024 à Bukavu, le candidat gouverneur indépendant Bernard Balibuno Kateta est revenu sur les raisons de sa motivation à se porter candidats gouverneur au Sud-Kivu et son plan d’action.
Le candidat Bernard Kateta, a commencé par retracer les situations difficiles que traverse la province du Sud-Kivu et qui bloqueraient son décollage malgré la succession des gouverneurs à la tête de la province. Parmi ces défis ce dernier cite entre autre les problèmes de sécurité, d’infrastructure, l’eau, l’électricité et les constrictions anarchiques.
Touchant sur les origines des maux qui rongent la province et qui bloquent son développement, cet acteur politique aux croyances de l’Union Sacrée de la Nation parle du système autorité morale et l’ignorance du terrain de jeu.
Pour ce qui est de la main mise des certaines autorités du pays dans la gestion de la province, à l’instar du professeur Modeste Bahati Lukwebo le candidat Kateta promet de nager dans le sens inverse de la vague car il se déclare être « très indépendant ».
« La différence entre moi et d’autres candidat est que moi je suis très indépendant. Personne ne m’as envoyé et d’ailleurs ces gens là que vous dites qu’ils me connaissent, ils ne m’imposeront rien et ils ne peuvent pas me corrompre. Celui qui me donnera des ordres c’est le président de la république. Je vais vous jurer et vous dire que Lukwebo ne viendra me dire fait ceci et je le fais, jamais et ça n’arrivera pas », a lâché à la presse.
Parmi ses projets prioritaires, KATETA cite par exemple la construction des routes, une fois élu gouverneur. Pour lui les routes de dessertes agricoles sont un moyen des créer une communication directe entre la ville de Bukavu et les 8 territoires.
Patrick MAKIRO