Début ce lundi 10 octobre 2022 à Goma de l’opération de bouclage systématique des véhicules automoteurs.
Pour ce premier jour, plusieurs barrières sont placées dans des coins chauds de la ville touristique pour arrêter tout véhicule n’ayant pas les documents exigés par la direction générale des recettes du Nord-Kivu, DGRNK en sigle.
Une situation qui impacte sur le prix du transport en commun dans la ville.
Les conducteurs des véhicules taxis bus en ordre et d’autres qui passent clandestinement fixent à volonté le prix.
Alors que le prix se négociait entre 300 et 500 francs congolais par course, celui-ci se négocie désormais entre 700 et 1000 francs congolais par place assise.
Une situation qui coince les petits commerçants qui vivent au taux du jour et qui empruntent le taxi bus pour aller chercher le pain du jour.
Déjà, les taximen motos en profitent et haussent à leur tour le prix de la course, conséquence, la paisible population ne sait pas sur quel pied danser.
Pendant ce temps, certaines voix s’élèvent et disent que le moment n’était pas encore opportun pour exiger des taxes à la population du Nord-Kivu en général qui souffre de l’insécurité de toute forme.
Il faut noter que les documents exigés par la DGRNK sont entre autres la Vignette pour les véhicules automoteurs qui incorporent l’impôt sur le véhicule, la taxe spéciale, de circulation routière, le Certificat de Contrôle Technique ainsi que, s’il achet, l’autorisation de transport des personnes et des biens; Contrôle Technique des Véhicules automoteurs, exceptés pour les motos, les véhicules spéciaux et leurs remorques, la taxe sur autorisation annuelle de transport interurbain, la plaque minéralogique pour moto ainsi que le permis de conduire ou l’attestation en tenant lieu.
Jonas KASULA depuis Goma
