La grève décrétée par des enseignants depuis le début de l’année scolaire 2021-2022 suscite de plus en plus des réactions. Celle attendue par plus d’un congolais, est celle de l’église catholique.
Sans surprise, Fridolin Ambongo fait le ponce Pilate sur la question. Celui-ci estime que la grève est légale et elle concerne l’employé et son employeur
“La grève est un droit constitutionnel dans notre pays. On ne peut pas intimider quelqu’un parce qu’il fait la grève, mais s’il a respecté les conditions pour une grève, c’est un droit. Tout ce que je demande au ministre de l’EPST et les enseignants de privilégier le dialogue. Ce qui se passe actuellement n’a rien à voir avec l’Eglise catholique. C’est un conflit de travail entre un employeur, qui est l’Etat, et ses employés, qui sont les enseignants. Donc, il ne s’agit pas d’un conflit entre l’Etat congolais et l’Eglise catholique. Il y en a qui font de mauvaises lectures. Quand on est dans un cas comme celui-là, beaucoup se mettent à insulter l’Eglise catholique, le Cardinal, les évêques. Je crois que nous descendons très bas avec cette culture”, a-t-il indiqué.
Pour rappel, quelques jours après la grève décrétée par le Syndicat National des Enseignants Catholiques, SYNECATH, pour réclamer du gouvernement congolais l’amélioration des conditions de vie des enseignants et la suppression des zones salariales, le secrétariat général à l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, EPST, dans un message phonique N°MINEPST/80/SG/1908/2021et signé par Odon MULANDA KIPEMBE directeur chef de service, demande aux IPP, Proved et Diprosec d’envoyer des équipes de contrôle dans toutes les écoles afin de s’assurer de la présence physique de chaque enseignant dans son établissement d’affectation.
Il leur demande d’établir le constat d’absence pour les enseignants absents au moment du contrôle et de procéder immédiatement à leur désactivation dans le fichier de paie ainsi qu’à leur remplacement par les nouvelles unités.
Rédaction