Ce mercredi 16 juin 2021 a marqué la journée de l’enfant africain. A Bukavu dans la province du Sud-Kivu, des enfants ont adressé une note de plaidoyer aux autorités provinciales pour l’amélioration des conditions de vie des enfants en province.
Dans ce document, ces enfants décrivent une situation déplorable que traversent l’enfant congolais en général et du Sud-Kivu en particulier dans tous les secteurs de la vie sociale.
«…plus de 80% d’enfants africains en général et plus de 75% d’enfants de la République Démocratique du Congo en particulier se voient privés de leurs droits sur différents plan, de l’éducation notamment : de l’éducation qui n’est pas garantie en RDC malgré la décision du Chef de l’Etat sur la gratuité de l’éducation de base, beaucoup d’enfants souffrent de la malnutrition chronique, la protection de l’enfant n’est pas garantie, les catastrophes naturelles laissent des enfants orphelins et/ou sans abri, l’enregistrement des enfants à la naissance pose encore problème dans les territoires, les enfants vivant avec handicap sont souvent marginalisés », déplorent les enfants du Sud-Kivu réunis au sein du parlement d’enfants et des jeunes reporters.
Pour mettre un terme à ces maux, les enfants de la province du Sud-Kivu recommandent entre autres :
« Des sanctions contre les auteurs des violations des droits des enfants, initier en province un cadre de législatif d’observatoire de promotion des droits des enfants, garantir une bonne éducation pour tous les enfants sans distinction et initier les enfants dans le processus de prise des décisions », recommandent-ils.
Précisons que le thème retenu au niveau international est : « 30 ans après l’adoption de la charte : accélérons la mise en œuvre de l’Agenda 2040 pour une Afrique digne des enfants ». En RDC : « Je m’engage à œuvrer pour un Congo digne des enfants ».
Ignace BONANE, RJAE