Rédaction Les étudiants de la province du Sud-Kivu, ceux de la faculté de Droit de l’ULGL en particulier, sont appelés à développer la masculinité positive pour défendre et promouvoir les droits de la femme.
C’est l’essentiel du message lancé par Maître Papy Kajabika, doyen de la faculté de Droit à l’Université Libre de Grands-lacs, ULGL en sigle, au cours d’une conférence tenue ce lundi 8 mars 2021, à l’occasion de la Journée Internationale de la femme.
Au cours de cette conférence, l’orateur du jour a insisté sur le combat contre ce qu’il qualifie des « fausses vérités » pour aboutir à l’effectivité de la parité.
« L’application des fausses vérités dans nos communautés détourne l’attention que l’on doit accorder à l’approche genre et à la non discrimination », déplore le Chef des travaux Papy Kajabika.
En sa qualité de doyen de la faculté de Droit de l’ULGL, il a pris l’engagement de mobiliser les étudiants sur le genre pour lutter contre les inégalités et les discriminations.
« Cette faculté s’engage à favoriser les études des femmes et à les intégrer à la gestion de la faculté », déclare-t-il, tout en affirmant que depuis sa nomination comme doyen, « cette faculté est passée de 0 femme engagée à 4 femmes dans moins de deux ans ».
Cette conférence qui a porté sur l’ « analyse de l’approche genre à travers la loi congolaise » avait entre autres comme objectifs de montrer aux étudiants l’évolution de la loi sur la question du genre et d’améliorer leurs connaissances sur le concept genre et égalité.
Ainsi, une analyse approfondie a été faite des dispositions constitutionnelles, du code de la famille et du code du travail en RDC.
De cette analyse, il est ressorti que la législation congolaise dispose des avancées significatives dans la protection des droits de la femme malgré la persistance de certaines fausses vérités.
Christian KAHASHA
