La réunion ordinaire du Conseil d’Administration de l’organisation internationale Tournons la page, TLP, s’est clôturée ce vendredi 1er Avril 2022 dans la ville de Dakar au Sénégal.
Pendant une semaine, les membres du Conseil d’Administration de cette organisation panafricaine et internationale ont eu à réfléchir sur l’avenir de leur plateforme en le projetant sur l’horizon 2025.
Au cours de cette conférence, un plan stratégique 2022-2025 a été élaboré et adopté par les participants venus de tous les 10 pays africains et de l’Europe abritant les différents bureaux nationaux de TLP.
Parmi les axes stratégiques et prioritaires qui ont été adoptés par les membres du Conseil ont noté notamment la mobilisation citoyenne, l’élargissement de l’espace civique, lutte contre l’accaparement des richesses et des pouvoirs par des dynasties et autres clans au pouvoir, plaidoyers et communications, protection des militants et même le renforcement et élargissement du réseau dans d’autres région à travers le monde.
Et pour le cas particulier de la République démocratique du Congo, il sera question de mobiliser les citoyens congolais sur le respect et la consolidation de la paix, l’éducation électorale pour un vote plus utile et judicieux à travers la campagne :
« Mon vote, c’est mon pouvoir, mon vote c’est mon avenir » et insister sur la surveillance et l’observation citoyenne du processus électoral.
À la clôture de cette réunion, il a été confirmé par les membres du Conseil, la tenue de la deuxième Assemblée Générale Internationale de Tournons la Page à Kinshasa au premier trimestre 2023 après sa première tenue en 2019 à Niamey au Niger.
Cette décision a été saluée par le coordonnateur national de Tournons la page RDC, Jean-Chrysostome Kijana et qui d’ailleurs a représenté le pays à cette rencontre panafricaine et internationale.
Signalons que Tournons la page est l’une des organisations pro-démocraties qui ont lutté pour une alternance politique et pacifique en République démocratique du Congo en 2018, une victoire que chantent les milliers des congolais.
Patrick MAKIRO
