La date de cette journée internationale a été choisie pour souligner l’anniversaire de la déclaration du président des États-Unis John F. Kennedy, en 1962, à propos des droits des consommateurs. À cette occasion, il y exprimait que les consommateurs ont le droit de choisir, le droit d’être informés, le droit à la sécurité et le droit d’être entendus.
Depuis ce temps, les droits des consommateurs se sont consolidés et davantage de lois et de ressources existent pour défendre leurs intérêts. Au Québec par exemple, une loi prévoit une politique d’exactitude des prix.
Cette politique a pour but d’empêcher les commerçants d’utiliser des pratiques malveillantes pour inciter les consommateurs à acheter en affichant des prix plus bas qu’ils ne le sont réellement.
L’Office de la protection du consommateur (OPC), un organisme public québécois dont la mission est de protéger le consommateur et de veiller à l’application des règles qui le protègent, a également été mis sur pied.
Au Sud-Kivu, le prix des produits de première nécessité ne cesse de prendre de l’ascenseur sur les différents marchés.
Un sac de semoule qui se négociait à 20 dollars américain aujourd’hui s’achète entre 22 et 24 dollars. Difficile de trouver à l’heure actuelle un sac du riz à 18 ou 19 dollars mais plutôt 24 et 25 dollars. Même cas pour l’huile, le savon et les œufs.
Les consommateurs du Sud-Kivu attendent avec impatience l’implication du gouvernement dans la régulation des prix sur le marché et le suivis de certaines décisions dans la fixation des prix de transport en commun.
Patrick MAKIRO