Redaction Au début de l’épidémie de la variole de singe dit Monkeypox, l’épicentre était localisé dans les bars et la transmission était reliée aux contacts sexuels avec la majorité de cas de travailleurs et travailleuses du sexe.
Mais actuellement selon les experts, la transmission intrafamiliale est observée pour la majorité de cas qui arrivent, justifiant un taux très élevé d’une attaque secondaire du virus qui est entré désormais dans la communauté de Kamituga, au Sud-Kivu.
En plus vu le nombre des cas enregistrés par jour dans le laboratoire, la chaîne de transmission est loin d’être contrôlée avant comme maintenant suite à une faible capacité d’accueil, au manque d’appui en médicament et une alimentation insuffisante.
À en croire Leandre Murhula, Chercheur et épidémiologiste et spécialiste sur la variole simienne, l’épidémie pourra loger longtemps dans la zone et contaminera plusieurs familles dans la zone de santé de Kamituga.
“À nos jours, le personnel soignant est en risque vu que cette transmission intrafamiliale et risque de se propager parmi les patients hors Mpox de l’hôpital de Général de Référence de Kamituga.”,
explique-t’il.
Pour lui, la zone de santé de Kamituga est aux prises de l’insécurité alimentaire lié à l’inaccessibilité de denrées diverses, des déplacements de populations suite à la guerre et créant ainsi des difficultés pour fournir une assistance humanitaire adéquate, autant d’éléments qui ont un impact profond sur la population locale, en particulier les groupes vulnérables, et pourraient offrir un terrain fertile pour une propagation plus large de la variole simienne à Kamituga.
Abiud Olinde
