Quelques heures après la mort du poète Célestin Ntambuka en ville de Bukavu ce lundi 15 Mars 2021. Des messages fusent de partout pour saluer la mémoire cette icône de la poésie et inspirateur pour plusieurs hommes des lettres.
C’est le cas du slameur général Bamba Jah Galy qui pleure un boabab de l’art de juguler les maux.
« Ce matin, pendant que l’équipe de slameurs révolutionnaires travaillaient sur le projet « hommage aux vivants » pour te magnifier, un message à l’écran de mon portable m’annonce que tu venais de passer de la vie au trépas, cher père de la poésie révolutionnaire»
Pour lui, cette mort est une perte énorme pour la RDC qui avait encore besoin de l’homme à la plume au service de la nation
«Pendant qu’on adaptait « Gris globule » dans un langage du slam, le titre « quand plus rien n’existera », « Vespertinale »,…nous donnaient du fil à détordre, car il n’est pas aisé d’interpréter un poète à la taille de Ntambuka Célestin mwene Cishunjwa we Mwimbi, on nous apprend que la plaine sera (sera) bondée de requiems aeternams »
Comme on pleure un poète dans un style poétique, Bamba Jah Galy trempe sa plume dans ses larmes pour se souvenir, à jamais, du baobab qui reste gravé dans les annales de la poésie du Kivu.
« Quand plus rien n’existera, Ni de toi ni de moi, Quand les noires ténèbres, Nous auront éclaboussés, Souviens-toi,(cher poète), Qu’un jour, quelque part, tu as connu le bonheur ( du Gris globule)… Tu t’en vas si tôt, 82 ans, pour le poète, c’est la fleur de l’âge ! », écrit-il.
En somme, labeur.info présente ses condoléances à la famille du patriarche Ntambaka,aux hommes des lettres en cette période difficile. Que l’âme du monument de la poésie révolutionnaire repose en paix.
Par El Yo’el