Quelques jours après l’attaque sanglante des M23 dans plusieurs localités du territoire de Nyiragongo dont Kibumba et Buhumba, des milliers des personnes vivent dans des familles d’accueil, d’autres dans des établissements scolaires à Munigi dans des conditions très précaires.
Avec leur bétail, enfants, femmes et hommes, ces citoyens peinent à trouver quoi manger moins encore quoi utiliser comme eau.
Ce vendredi 27 mai 2022, l’organisation Amani Global Works est descendue sur terrain pour se rendre compte de la situation de ces déplacés.
À l’école primaire Mboga à Kanyarucinya où plusieurs ménages se trouvent, cette organisation est venue avec un camion citerne de 15 mètres cube rempli d’eau en rescousse à ces déplacés.
Dans sa gibecière, Amani Global Works avait également des savons qu’elle a distribués aux déplacés pour assurer leur hygiène en attendant.
Pour madame Sifa Mwataolya chargée des relations extérieures, ce geste posé viendra, tant soit peu, répondre à certains besoins de cette population.
Tout en appelant les autres organisations humanitaires à les emboîter les pas, Madame Sifa indique que son organisation faira de son mieux pour ces déplacés.
« Amani Global Works est motivée par l’amour des compatriotes et c’est pourquoi, il est venu assister ces compatriotes qui vivent actuellement dans le Nyiragongo. Il fallait faire un geste, petit soit-il, mais qui va aider. Nous sommes venus avec de l’eau, un citerne de 15 mètres cubes et des savons pour qu’ils puissent prendre soin de leur hygiène et lutter contre les maladies des mains sales. Nous serons là chaque jour pour les apporter de l’eau et les savons en attendant que les autres choses suivent », a-t-elle indiqué.
Noter que Amani Global Works est une organisation humanitaire qui s’occupe de la prévention, la santé de l’enfant et des femmes enceintes vulnérables et victimes des guerres.
Pour mémoire, c’est depuis le lundi 23 mai dernier que les M23 ont attaqué Kibumba et Buhumba, deux entités du territoire de Nyiragongo au Nord-Kivu, une situation qui a causé des déplacements massifs de la population.
Jonas KASULA depuis Goma