La societé civile du Congo ville de Goma encourage les demarches des enseignants des écoles primaires publiques qui ont entamé un mouvement de grève pour revandiquer leur droit.
Se confiant à LABEUR.INFO, le président de cette structure citoyenne regrette de voir que trois ans durant, « la gratuité de l’enseignement » reste tout simplement « un discours » car n’ayant rien produit comme « résultat palpable » moins encore des « avancées ».
Divin Ombeni qui parle des ruptures repetées des cours, craint également pour l’avenir des enfants qui n’ont rien appris depuis le début de l’année.
Il pense que le gouvernement devrait déclarer sa faiblesse et l’échec de la gratuité pour que les parents se prennent eux-memes en charge comme avant pour sauver l’éducation et l’avenir des enfants.
« En tout cas, c’est une honte pour ce gouvernement et pour cette nation. Nous recommandons au gouvernement de prendre, le plus vite possible, cette question en charge parce que l’avenir de nos enfants est vraiment en danger. Nous voulons que le gouvernement nous dise qu’il n’est plus capable et que la gratuité n’est plus un projet à long terme, qu’on permette aux parents de payer pour que nos enfants étudient paisiblement. J’encourage cette démarche des enseignants car la gratuité a commencé il y’a trois ans mais il y’a aucun résultat palpable », a-t-il indiqué.
Dans une Assemblée générale tenue ce lundi 09 mai 2022, les enseignants des écoles primaires publiques ont décidé d’endurcir leur mouvement de grève jusqu’à la prise en charge de leurs revendications.
Ils réclamment entre autres la prise en charge des enseignants nouvelles unités, la suppression du deuxieme et troisième palier selon les accords de Bibwa issus des concertations de Mbwela lodge.
Jonas KASULA depuis Goma
