Ils sont au total 3.702 sinistrés du volcan Nyiragogo et déplacés de guerre de Bunagana, tous confondus qui endurent un calvaire dans différents camps de Nyiragogo au Nord-Kivu.
Affrontés aux problèmes sanitaires et socioéconomiques, ces congolais éprouvent également des difficultés pour scolariser leurs enfants.
Ils se heurtent à plusieurs difficultés dont les soins appropriés, la hausse du prix des produits de première nécessité et bien d’autres produits nécessaires.
Contacté à ce sujet, l’administrateur policier du territoire de Nyiragogo reconnaît cette situation. Il indique que le gouvernement est à pied d’œuvre pour trouver une solution adéquate à ce problème.
Le colonel Patrick Iduma appelle cependant ces derniers à plus de vigilance et prudence pour ne pas donner la brèche aux ennemis.
« Je peux vous dire que la situation est d’abord sous contrôle parce que il y’a à peu près trois semaines que le gouvernement central avait réagi à la demande de ces deux groupes. C’est parce qu’il y avait un problème très sérieux de ravitaillement en vivres. Sur le plan sanitaire, on avait acheté un lot des médicaments en faveur de ces déplacés et sinistrés. Malheureusement, les enfants en âge d’aller à l’école n’étudient pas (…) Ils doivent être vigilants et très attentionnés pour ne pas permettre l’infiltration des ennemis dans notre entité », a-t-il appelé.
Notez que depuis plus d’une année, d’une part et plus de trois mois, d’autre part, les sinistrés de l’éruption volcanique de Nyiragongo et les déplacés de guerre de Bunagana, traversent un calvaire.
Des voix se lèvent pour demander la prise en change adéquate de ces congolais et sauver des vies.
Jonas KASULA depuis Goma