Dans le cadre de sa mission de contrôle parlementaire, le député national Justin Mastaki Namegabe a déposé deux questions écrites au bureau de l’Assemblée nationale pour exiger des explications sur la perte de plus de cent millions de dollars américains des épargnes. Ces questions orales sont respectivement adressées au directeur de la Banque Centrale du Congo et au Ministre des finances.
« Plus de 100 millions USD ont été perdus au titre d’épargne dans COOPECs et IMFs à Kinshasa, au Sud et au Nord-Kivu. La Ville de Bukavu à elle seule a perdu plus de cinquante millions de dollars américains plongeant plus de 16O milles familles dans la misère noire occasionnant la faillite de plusieurs petites et moyennes entreprises », déplore Justin Mastaki Namegabe.
Selon cet élu de la ville de Bukavu, cette action vise le remboursement des épargnes perdues dans les Coopératives (COOPEC) et Institutions de Microfinances (IMF) dans les provinces du Sud-Kivu, du Nord-Kivu et de Kinshasa.
« Il est pour moi question d’obtenir des réponses très concrètes de la part de ces personnalités de la République auxquelles ces questions sont adressées. Qu’elles nous expliquent comment ces épargnes seront remboursées et comment les COOPECs, et les IMFs qui sont en situation d’être relancées seront relancées », précise Justin Mastaki Namegabe.
Il promet de passer à l’offensive si les réponses ne sont pas satisfaisantes.
« Si les réponses ne sont pas satisfaisantes, là je promets très clairement que je vais passer à l’offensive. L’ouverture de la session ordinaire en septembre, je vais alors poser des questions orales avec débat. Si à l’issue des questions orales avec débat les réponses ne sont toujours pas satisfaisantes alors je vais les transformées en interpellations et pourquoi pas en motion de défiance s’agissant du Ministre des finances. Donc j’entends aller jusqu’au pour que ces épargnes soient remboursées et pour que les COOPECs, et IMFs qui peuvent être relancées soient relancées le plus rapidement possible parce que notre économie en a besoin surtout en cette période de coronavirus où l’économie est dévastée », renchérit-il.
Précisons que cette démarche avait commencé par des consultations des victimes de la faillite des coopératives et institutions de micro-finances lors des vacances parlementaires.