L’organisation Action pour la Restauration de la Paix et la Justice “ARPJ”, s’indigne sur la non représentation des femmes dans le nouveau gouvernement provincial du Maniema, en RDC. À en croire cette organisation, il est inadmissible que sur 10 ministres, il n’y figure aucune femme pourtant la constitution du pays protège la parité.
“L’arrêté n°001/CAB/GP-Maniema/2024, du 20 juillet 2024, portant nomination des ministres du gouvernement provincial du Maniema énumère 10 ministres provinciaux, tous hommes.
Il est inadmissible que sur dix ministres, vous n’ayez nommé aucune femme dans votre gouvernement provincial, pourtant la constitution de la République démocratique du Congo stipule en son article 14 que : “les pouvoirs publics vérifient à l’élimination de toute forme de discrimination à l’égard de la femme et assurent la protection et la promotion de ses droits, ils prennent, dans tous les domaines notamment dans les domaines civil, politique, économique, social et culturel, toutes les mesures appropriées pour assurer le total épanouissement et la pleine participation de la femme au développement de la nation”, explique Ruth Kilima, assistante au Programme à l’ARPJ.
ARPJ estime que la province du Maniema fait partie des provinces de l’Est de la RDC en proie aux conflits armés, et en besoin du rétablissement de la paix, la cohabitation pacifique ne devrait exclure totalement les femmes dans les instances de prise des décisions.
Ruth Kilima pense que les femmes jouent un rôle très déterminant dans le rétablissement de la paix, entant que victimes principales des conflits.
Préoccupée par cette situation de violation des droits humains, ARPJ ASBL recommande l’annulation de l’arrêté qui piétine les instruments juridiques nationaux et internationaux qui protègent le droit de la femme en RDC.
Abiud Olinde