Environ 123 civils ont péri en 3 semaines dans des attaques qui ont ciblé les territoire de Beni au Nord-Kivu et celui d’Irumu en Ituri, à l’Est de la République Démocratique du Congo.
Ces chiffres sont contenus dans un rapport de monitoring rendu public ce mercredi 24 mars 2021 par le Centre d’étude pour la promotion de la paix, la démocratie et les droits de l’homme, CEPADHO en sigle.
Ce rapport attribue ces attaques aux présumés rebelles ADF, actifs dans ces deux régions.
Le CEPADHO évoque les 5 victimes tombées dans une embuscade contre 2 véhicules calcinés sur la route Beni-Kasindi la matinée du mercredi 24 mars.
Cette ONGDH rappelle que le undi 22 et le mardi 23 mars, les ADF ont opéré des attaques dans les villages de Masekude, Mangimu ainsi que les environs de Samboko/Tchani-Tchani, des villages situés à la limite entre le Nord-Kivu et l’Ituri. Là, au moins 17 civils ont été abattus.
En province de l’Ituri, il cite également les attaques meurtrières survenues le week-end dernier à Mataha en territoire de l’Ituri où 5 autres personnes ont trouvé la mort, puis à Kataokola et Taubamba où 2 et 17 morts ont respectivement été enregistrés, faisant ainsi 24 victimes entre jeudi 18 et samedi 20 mars.
« Dans l’intervalle d’une semaine, 46 civils soient massacrés par les djihadistes. Ce qui porte à 123, les civils tués par DAECH-RDC dans 3 semaines en territoires de Beni et d’Irumu », lit-on dans ce rapport.
Le CEPADHO recommande aux officiers militaires de tout mettre en œuvre pour mettre un terme aux cycles de massacres dans cette région. Ceci en menant conjointement avec les casques bleus des actions des attaques terroristes.
Rédaction