Rédaction Le sommet extraordinaire de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), qui s’est tenu ce mercredi à Harare, a décidé de prolonger d’un an le mandat de la Mission de la SADC en République démocratique du Congo (SAMIDRC). Cette décision a été prise en raison de la détérioration continue de la situation sécuritaire et humanitaire dans l’Est de la RDC, où les conflits armés connaissent une recrudescence. La SAMIDRC a été mise en place pour aider la RDC à gérer l’instabilité croissante causée par la résurgence des groupes armés dans cette région, et le prolongement de son mandat témoigne de l’engagement de la SADC à soutenir le pays dans ses efforts pour restaurer la paix et la stabilité.
Les chefs d’État et de gouvernement présents au sommet ont exprimé leur inquiétude face à l’escalade des violences et ont salué le travail accompli par la mission. En effet, la situation en RDC reste préoccupante, et la mission est jugée essentielle pour maintenir les efforts de stabilisation. En parallèle, le soutien renforcé de la MONUSCO, selon la résolution 2746 adoptée par le Conseil de sécurité des Nations unies en août 2024, joue un rôle crucial dans cette dynamique.
La prolongation de la mission s’inscrit également dans un contexte où des initiatives de paix régionales, telles que celles du processus de Luanda, n’ont pas permis de mettre fin aux violences, notamment en raison des violations répétées du cessez-le-feu entre la RDC et le Rwanda. Le sommet a donc souligné l’importance d’une coordination plus efficace des efforts de paix, tout en appelant l’Union africaine et les Nations unies à renforcer leur soutien à la SAMIDRC pour une meilleure consolidation de la paix.
Le président congolais Félix Tshisekedi a, pour sa part, exprimé sa reconnaissance envers la SADC pour son soutien constant, soulignant l’importance de cette mission dans la gestion de la crise en cours dans l’Est du pays.
Espoir KAMBA
