L’Arrêté interministériel du 24 juillet 2020 portant fixation des taux des droits, taxes et redevances à percevoir à l’initiative du ministère de l’Environnement et Développement Durable, en matière de faune et de flore ; publié dans le journal officiel en 2020 par les Ministères en charge de l’Environnement et Développement durable dirigé par le ministre Claude Nyamugabo et celui des finances provoque un tolet des réactions au sein des organisations de défense de l’environnement en RDC.
Le conseil national de la jeunesse de la société civile environnementale en République démocratique a tenu un point de presse ce mardi 03 juillet 2021 dans la ville de Kinshasa pour soliciter au près de madame le vice-premier ministre et ministre de l’environnement Eve Bazaiba d’abroger cet arrêt.
« Après analyse dudit arrêté, nous avons compris dans l’esprit dudit arrêté un sens de non durabilité dans la gestion de la biodiversité en République Démocratique du Congo et une manière de faciliter dans les jours à venir le braconnage et le commerce illicite des espèces totalement protégées qui sont d’effectifs alarmants et menacées d’extinction » Déclare Mbuya Kilabi Bertin, président du conseil national de la jeunesse de la société civile environnementale.
Cette structure souligne que l’arrêté Nyamugabo va à l’encontre de certains accords internationaux et conventions ratifiés par la RDC allant dans le sens de la protection de l’environnement.
Ce réseau menace d’initier d’autres actions de grande envergure afin d’obtenir abrogation de cet arrêté au cas où leur vois n’est pas entendu, envie de sauver la faune et la flore sacrifier par les articles 4, 5 et 6 du dit arrêté.
Patrick MAKIRO