Le gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) a salué la déclaration du procureur de la Cour pénale internationale (CPI), Karim A.A. Khan KC, annonçant la réactivation des enquêtes sur la situation sécuritaire dans l’Est du pays. Dans un communiqué publié le 15 octobre par le ministère de la Communication et des Médias, les autorités congolaises ont exprimé leur satisfaction face à cette démarche, qu’elles considèrent comme une avancée significative dans la lutte contre l’impunité en RDC, tout en redonnant espoir aux victimes des crimes graves commis dans l’Est et sur l’ensemble du territoire national.
« Cette étape importante est franchie grâce à l’engagement et aux efforts du Chef de l’État, Félix Tshisekedi, dans sa quête de paix et de justice pour toutes les victimes de crimes graves et autres atrocités, en particulier dans l’Est de la RDC », souligne le communiqué.
Les enquêtes porteront en priorité sur les crimes présumés relevant du Statut de Rome, commis dans la province du Nord-Kivu depuis le 1ᵉʳ janvier 2022. Elles s’étendront également à ceux perpétrés sur l’ensemble du territoire national depuis le 1ᵉʳ juillet 2002.
Le gouvernement congolais, à travers le ministère de la Justice et garde des Sceaux, s’est engagé à collaborer pleinement avec le bureau du procureur de la CPI, afin de faciliter le plein exercice de son mandat, conformément aux règles de la Cour et au mémorandum d’entente conclu en juin 2023.
Cette réactivation des enquêtes s’inscrit dans la continuité des initiatives du Président Tshisekedi, menées sur plusieurs fronts : judiciaire, militaire, diplomatique, économique et médiatique. Ces investigations ne se limiteront pas à des factions spécifiques, mais viseront tous les auteurs présumés de crimes relevant du Statut de Rome.
Espoir KAMBO
