Rédaction Au total 255 jeunes et adolescents de la province du Sud-Kivu ont reçu des brevets et kits de réinsertion socio-économique ce mercredi 07 avril 2021. Cette remise sanctionne des formations en métiers que ces jeunes ont suivies pendant plusieurs mois dans différents centres de la ville de Bukavu.
Ces formations professionnelles ont porté sur plusieurs filières de métiers manuels. C’est entre autres sur la coupe couture, la pâtisserie, la vannerie, la menuiserie, la mécanique automobile, la coiffure, l’ajustage, la maçonnerie, la savonnerie et l’informatique.
Chacun des lauréats a reçu des matériels et outils de travail pour lui faciliter la réintégration socio-économique. A titre d’exemple, les lauréats de la filière « ajustage » ont reçu chacun un casque, équerre, lunette de protection, gan, casque à soudure, marteau et une boite à outils et un générateur pour deux lauréats.
Selon Geneviève Mizumbi, Ministre provinciale de l’éducation primaire, secondaire et technique, EPST au Sud-Kivu, l’éducation non formelle par la formation des métiers est une opportunité offerte à ces jeunes adolescents. Elle appelle ces jeunes à utiliser ces kits en bon père de famille pour leur autonomisation et émancipation.
« J’exhorte aux jeunes bénéficiaires à utiliser ces matériels à bon escient. Je suis convaincue qu’ils seront utiles à eux-mêmes et à la société et, qu’ils transformeront leurs acquis en pratique professionnelle pour qu’ils répondent à leurs besoins et à ceux de leurs familles », a-t-elle déclaré dans son discours de circonstance.
Les lauréats se sont réjouis de ce geste. Tout en s’engageant à faire bon usage de ces kits, ces derniers ont remercié les autorités de l’EPST en province et l’Unicef.
« Nous disons grand merci. Les enseignements et les matériels reçus vont nous permettre d’être utiles à nous-mêmes et à nos familles », a déclaré le représentant de ces jeunes adolescents.
Précisons que ces jeunes ont été formés dans le cadre du projet de résilience communautaire en éducation formelle et non formelle au Sud-Kivu, un projet financé par le Fonds des Nations-Unies pour l’enfance, Unicef.
Ignace BONANE
