Environ 71 cas des violences sexuelles et basées sur le genre (VSBG) dont 14 cas graves recensés par COFAS de mars à décembre 2020 dans la province du Sud-Kivu. Ce bilan a été donné dans un point de presse tenu par le conseil des organisations féminines agissant en synergie COFAS ce mardi 8 décembre 2020 sur les cas graves des VBG en marge de la célébration de 16 jours d’activisme 2020.
A en croire Joséphine KUSINZA, secrétaire exécutive du COFAS, cette étude a été menée dans la ville de Kamituga à Mwenga, de Luvungi à Uvira et dans la ville de Bukavu dans le cadre du programme Justice, Autonomisation et dignité de la femme (JAD en sigle).
“S’agissant des 14 cas graves enregistrés, ils sont classifiés, selon la qualité de l’auteur de la violence vis à vis de la victime qu’il est sensé protégée. Exemple d’un bébé de 9 mois qui a été violé par son frère de 14 ans à Kamituga ou à Luvungi où, un policier avait violé une fille après l’avoir droguée”, a expliqué Joséphine Kusinza.
Elle a profité de l’occasion pour appeler les parents à renforcer l’éducation et le dialogue en famille. Selon elle, certains cas dénotent de l’ignorance.
Cette étude s’est effectuée grâce aux [mentors et mantorés] des personnes formées en la matière et déployées dans toutes les zones d’intervention de COFAS notamment dans la ville de Kamituga, territoire de Mwenga, dans le territoire d’Uvira et dans la ville de bukavu.
Signalons qu’à part l’identification des cas des viols et violences sexuelles, COFAS à travers ses partenaires intervient également dans l’accompagnement et la prise en charge holistique et juridique des victimes.
Frédéric Bagalwa
