Le Conseil Provincial de la Jeunesse dans la province du Sud-Kivu connait actuellement des turbulences. Ces turbulences caractérisées par des actes de désaveux de l’actuelle présidente et par la désignation d’un « président a.i du CPJ » pour expédier les affaires courantes n’ont pas laissé indifférent le parlement debout des jeunes au Sud-Kivu.
Dans une déclaration rendue publique ce mercredi 11 août 2021, cette structure des jeunes propose la mise en place d’un comité d’urgence qui pourra gérer la crise au sein du Conseil Provincial de la Jeunesse. Le parlement debout des jeunes estime que l’imbroglio qui caractérise le CPJ ne peut être décrispé qu’après la constitution d’un comité ad hoc.
« Les guéguerres qui caractérisent actuellement le bureau du conseil provincial de la jeunesse au Sud-Kivu ont atteint le paroxysme. C’est anormal que le bureau puisse se déchoir ! L’inexistence d’une représentation digne de la jeunesse du Sud-Kivu est imputable à tout le bureau du CPJ. D’ailleurs, nous avons constamment proposé à Madame le ministre la réorganisation des élections aux fins de bien assainir le climat dans la sphère juvénile », lit-on dans le communiqué de presse de la cellule de communication de cette structure de jeune.
Et de poursuivre.
« Partout au monde, lorsque le président d’un bureau est mis en cause par d’autres membres, c’est le bureau d’âge qui gère, surtout quand on reproche à celui-ci l’incompétence ; d’où le parlement debout des jeunes du Sud-Kivu estime que ça aurait été mieux qu’un comité ad hoc soit installé en attendant l’organisation immédiate des élections ».
Le parlement debout des jeunes invite les autorités et d’autres partenaires du Conseil Provincial de la Jeunesse du Sud-Kivu, à ne pas négliger cette crise qui pourrait avoir des conséquences majeures sur la situation des jeunes en province.
Christian KAHASHA