Clôture ce mercredi 13 mars 2024 de la session de formation organisée en faveur des agriculteurs de la filière café encadrés par la coopérative agricole Regroupement des Agriculteurs et Eleveurs de Kabare, RAEK en sigle.
Lancée le lundi 11 mars dernier par le programme Mandela Washington Fellowship, YALI, cette formation est revenue sur plusieurs aspects de l’agro-business dans le secteur du café, la nécessité et l’urgence de l’utilisation de l’engrais organique, les techniques d’agriculture en tenant compte de la protection environnementale en ce temps de changement climatique et le processus de commercialisation du café.
Des experts des différents pays ont transmis leurs expériences dans le domaine de l’agroforesteries et la commercialisation du café au niveau international pour améliorer la production de cette culture et favoriser un climat d’affaire prometteur.
Pour Fernando Bamba, encadreur des agriculteurs et Alumna du programme YALI, cet atelier avait pour but de connecter les agriculteurs qui font déjà un grand travail dans le secteur du café afin de les permettre d’accroitre leurs revenus.
Parlant de l’agroforesterie, celui-ci estime que cette option permet aux agriculteurs de concilier l’agriculture et la plantation des arbres.
“L’agroforesterie est une solution aux agriculteurs de Kabare qui pourront intégrer les arbres dans leurs culture pour avoir de l’ombrage et aussi lutter contre la déforestation qui menace notre planète avec le système de changement climatique”, a dit Fernando Bamba.
« Je suis très réjouis d’avoir participé à ces échanges combien enrichissants. Je ne saurais pas par où commencer pour expliquer toute la matière apprise mais une chose est sûre, j’ai été capacité comme il faut et je remercie notre société coopérative et le programme Yali d’avoir pensé à ce programme », s’est confiée Marina Namavu Mirindi, une productrice du café depuis plus de 10 ans.
Même réaction pour le Responsable de la coopérative RAEK qui trouve dans cette formation une occasion d’améliorer une fois de plus leurs activités.
« Nous avons du café, nous le produisons mais nous sommes limités quelque part. Nous avons toujours besoin de partager des expériences dans notre domaine pour voir ce que nous pouvons améliorer afin d’accroitre notre productivité », a indiqué Anicet Shamavu, P.C.A RAEK.
Une nouvelle formation est projetée dans les prochains jours pour tabler sur les questions des mesures de distanciation entre les cultures dans le système d’agroforesterie et les qualités des germes adaptés au sol de Kabare.
Patrick MAKIRO
