Le front social composé des leaders, plateformes et réseaux, des confessions religieuses, opérateurs économiques, ainsi que d’autres forces sociales s’engagent à se mobiliser comme un seul homme pour mener des actions de lobbying et plaidoyer en faveur de la retenue à la source de 40 pourcents de recettes à caractère national.
Cela ressort d’un dialogue social organisé par le Cadre de Concertation de la Société Civile du Sud-Kivu avec les députés provinciaux nouvellement élus ce samedi 9 Mars 2024.
Dans un communiqué qui a sanctionné ce dialogue social, et lu par Mike Mutiki, Président du Cadre de concertation de la Société Civile du Sud-Kivu, ces derniers ont énuméré plusieurs défis majeurs qui gangrènent la province.
Par rapport à la sécurité, ils ont remarqué que la province est également sous menace et subit en plein fouet les conséquences de cette énième guerre imposée par le pays voisin essentiellement le Rwanda.
Sur le plan politique, aucune visibilité d’un consensus entre les forces politiques en présence en ce qui concerne la gouvernance de notre province.
Par rapport au développement, ils notent que la province botte en touche par rapport à ses sœurs du reste de son démembrement de 1988 entant qu’ancien Kivu.
Ceci se manifeste par l’absence d’infrastructures de base, routes et autres voies de communication mais aussi le faible accès aux infrastructures sociaux de base (écoles, marchés et hôpitaux, Centre d’encadrement des jeunes).
Sur le plan économique, les forces sociales et les députés provinciaux du Sud-Kivu ont constaté que si la retenue de 40 pourcents à la source des recettes à caractère national n’est pas effective et ce conformément à l’article 175 de la constitution, il n’est pas possible d’envisager le développement de notre province.
Abiud Olinde
