Le 04 mars de chaque année, l’humanité célèbre la journée mondiale de lutte contre l’exploitation sexuelle à la femme.
L’exploitation sexuelle fait partie des pires formes de négation des droits fondamentaux de la personne humaine. Elle réduit l’être humain à une simple marchandise.
A l’occasion de cette journée, l’observatoire de la parité, section du Sud-Kivu déclare que certaines femmes, surtout les filles mineures, continuent d’être exploitées sexuellement sans aucune intervention des autorités.
« On ne voit pas l’implication des dirigeants pour sensibiliser contre l’exploitation sexuelle de la femme. Fort malheureusement, certaines autorités tombent aussi dans le piège de certains propriétaires de Nganda et Bistrots qui usent du proxénétisme pour se faire de l’argent », a regretté Espérance Mawanzo.
Chaque année, les chiffres de ce fléau augmentent au monde.
L’exploitation sexuelle d’après la déclaration et le plan d’action du congrès mondial comprend l’abus sexuel par une rétribution en nature ou en espèces versée à la femme, qui est la plus touchée par cette pratique. La femme y est comme un objet commercial.
C’est depuis l’année 2009 que l’ONG Groupe International de Paroles de Femmes, GIPF, a mobilisé et organisé la tenue de la journée mondiale de lutte contre l’exploitation sexuelle. Cette année est donc la 13eme édition de cette journée qui se célèbre dans le monde.
Patrick MAKIRO