Rédaction « Au cours de l’année 2020, le Tribunal de Paix de Bukavu a enregistré environ 112 dossiers de demande de divorce. De ces demandes, plus de 30 jugements de divorce ont été prononcés. En 2021, (mois de Janvier jusqu’à nos jours), il y’a beaucoup de demandes enregistrées et les chiffres accroissent », ces informations sont dévoilées par le président de la fondation Safari et Déborah, FOSAD en sigle, à l’occasion du lancement officiel de cette Association sans But Lucratif dans la ville de Bukavu au Sud-Kivu.
Devant des personnalités de la province qui ont participé à cette cérémonie, le président de la FOSAD a montré qu’après des enquêtes menées sur les fréquences des mariages au Sud-Kivu en général et particulièrement dans la ville de Bukavu, il s’est avéré que la commune d’Ibanda a au cours de l’année 2020 enregistré 1.163 mariages et 703 pour la commune de Kadutu.
Comparant le passé au temps présent, la FOSAD indique qu’il était rare d’entendre parler du divorce qui est aujourd’hui devenu un slogan qui met la vie des familles et des enfants en péril.
Voilà, entre autres, ce qui justifie la création de la Fondation Safari et Déborah.
« Les jeunes mariés ne sont plus outillés comme dans le passé. Ils ne sont plus accompagnés par leurs parrains et familles. FOSAD a estimé impérieux de reconstruire le mariage car c’est delà que viennent des leaders puissants », a déclaré Monsieur Safari dans son discours de lancement.
Ayant pour objectif de contribuer à la refondation de la communauté tant locale que nationale par la remise en place des valeurs humaines et citoyennes au sein de la société afin de sauver la personne défavorisée ainsi que promouvoir le développement socioéconomique des bénéficiaires, la FOSAD a vu le jour dans la ville de Bukavu en province du Sud-Kivu en date du 20 mars 2019.
Elle a mis en place une Clinique de Counselling pour les couples, nouveaux mariés, la jeunesse et détraumatisation pour les enfants qui proviennent des familles divorcées et séparées.
Jonas KASULA
