Au cours de l’année 2021, l’organisation humainataire CICR dit avoir posé plusieurs actions en faveur des populations vivant dans les zones des conflits au Sud-Kivu et dans la province du Maniema conformément à leur mission.
Le bilan de leurs actions humanitaires réalisées dans les douze derniers mois dans ces deux zones a été dévoilé au cours d’un café de presse tenu dans la ville de Bukavu ce jeudi 10 février 2022.
Le CICR renseigne avoir distribué de la nourriture, des semences et biens essentiels des ménages aux populations ayant souffert des affrontements tout en renforçant la résilience des communautés par le rétablissement de leur moyen de production agricole et piscicole.
« De janvier à décembre 2021, 73.254 déplacés ou résidents de Salamabila, de Fizi ou Uvira ont bénéficié des rations en nourriture, 25.955 ont reçu des biens essentiels des ménages (Kits de cuisines, kits d’hygiène et literie), 87.930 ont bénéficié des semences, d’outils aratoires, 3.988 ont reçu de l’agent en cach et 3.342 personnes ont bénéficié des programmes d’activités génératrices des revenus », a déclaré Stijin Houben, chef de la sous délégation CICR Sud-Kivu et Maniema.
Cette organisation internationale promet de continuer à répondre aux besoins humanitaires dans la limite de ses moyens jusque dans les endroits les plus difficiles.
« Notre action humanitaire, neutre et sans discrimination va répondre aux problémes des violences sexuelles qui continuent à être une conséquence humanitaire préoccupante, des déplacements internes dûs aux conflits, des soins de santé qui sont en danger à cause des attaques multiples contre les structures de santé et lesm personnel soignant, de recrutement des mineurs dans les forces et groupes armés et de la situation des détenus en lien avec les conflits », ajoute Stijin Houben.
Hormis les réalisations, le CICR souligne également les défis dont ils ont fait face au cours de l’année 2021 dans les zones des conflits. C’est notamment la sécurisation de ses collaborateurs, la persistance des actes criminels, braquages et kidnappings visant les organisations humanités.
Patrick MAKIRO