« L’alphabétisation comme facteur d’affirmation de l’humain dans son développement intégral » ; c’est sous ce thème que la province du Sud-Kivu a célébré ce mercredi 06 octobre 2021 la journée internationale de l’alphabétisation. A l’occasion, la Commissaire générale en charge des affaires sociales et représentante du gouverneur de province à cette cérémonie, a réaffirmé l’engagement du gouvernement provincial à combattre l’analphabétisme sans discrimination.
Selon Madame Kinja Mwendanga Béatrice, cette journée a pour objectif de lutter contre l’analphabétisme des jeunes et adultes dans le monde conformément au quatrième objectif de développement durable, ODD.
Elle appelle la communauté à la conjugaison d’efforts pour améliorer le taux d’alphabétisation pendant cette période de la pandémie de covid-19.
« Malgré des défis majeurs, l’enseignement à distance est dispensé grâce aux nouvelles technologies de l’information et de la communication dans notre province du Sud-Kivu. Certes, beaucoup reste à faire pour améliorer l’accès à ces enseignements », a-t-elle déclaré dans son discours.
Plusieurs organisations ont exposé sur les activités réalisées dans le cadre du plaidoyer sur l’alphabétisation dans la province du Sud-Kivu. C’est notamment Alpha Ujuzi et Bucop.
« Suis une mère de famille. J’ai huit enfants. Mais j’ai grandi sans savoir lire ni écrire. Je me sentais très complexée. Il m’arrivait de participer à des réunions mais lorsqu’il fallait élaborer la liste des présences, j’étais incapable de m’en sortir. Mais quand Alpha Ujuzi est venu nous sensibiliser, j’ai eu le courage de me former sur l’alphabétisation. Et, aujourd’hui, je suis capable d’écrire mon nom et de lire sans beaucoup des difficultés », a témoigné Madame Bibisha Nsimire.
Précisons que la Journée Internationale de l’alphabétisation est célébrée le 08 septembre de chaque année. Au Sud-Kivu, les activités commémoratives ont été organisées par le commissariat général en charge des affaires sociales avec l’accompagnement de certains partenaires dont l’UNESCO.
Ignace BONANE