Deux semaines après le lancement du mouvement de sit-in par les travailleurs de la société chinoise « China First Highway Engineering Co. & Ltd », œuvrant dans la construction et installation des nouvelles infrastructures à la frontière Ruzizi 1er dans la ville de Bukavu, la solution est loin d’être trouvée.
Lancé depuis le jeudi 23 septembre 2021, les manifestants campent sur leur décision et exigent à leur employeur le respect de leur cahier des charges contenant les diverses revendications.
Dans un entretien avec LABEUR.INFO ce mercredi 6 octobre 2021, le représentant syndical de CFHEC , Ir Néhémie Alino déplore la résistance manifestée par les responsables de l’entreprise CFHEC au niveau provincial dans le respect de leurs contrats et les dispositions de la législation congolaise en matière de travail.
Celui-ci fait savoir que plusieurs rencontres ont été tenues par les parties prenantes mais aucune solution n’a été trouvée par ladite entreprise, ni par le projet de facilitation de commerce dans les pays des grands lacs, PFCGL.
Dans leur rapport circonstanciel d’évaluation de ce mouvement de grève, les manifestants souhaitent voir l’implication à fond du gouvernement congolais dans ce dossier pour qu’ils recouvrent leurs droits vis-à-vis de leur employeur car certains d’entre eux subissent des menaces verbales et physiques.
Parmi leurs différentes revendications on peut noter le respect du Smig, le respect des clauses du contrat signé entre les deux parties, le droit de manifester et d’expression.
Patrick MAKIRO