Le Professeur Jean-Jacques Purusi du parti politique Alliance des Forces Démocratiques du Congo, AFDC, est le nouveau gouverneur de la province du Sud-Kivu. Il vient d’être élu au second tour de l’élection du gouverneur et du vice-gouverneur tenu ce Jeudi 2 Mai 2014 à l’hémicycle provincial.
Le nouveau locataire de Nyamoma a obtenu 27 voix sur les 48 suffrages exprimés. Son challenger Emile Sumaili de l’Union pour la nation Congolaise, UNC, a quant à lui reçu 21 voix.
Au premier tour tenu le lundi dernier, Jean-Jacques Purusi avait obtenu 20 voix et Emile Sumaili 15. Le second tour a été convoqué conformément à la loi qui exige la majorité absolue au premier tour pour l’élection du gouverneur et du vice-gouverneur en RDC ; dans le cas d’espèce il fallait atteindre 25 voix (moitié plus un).
Si le gouverneur Jean-Jacques Purusi est de l’AFDC de Modeste Bahati Lukwebo, son vice Monsieur Jean-Jacques Elakano est de l’Union pour la Démocratie et le Progrès social, UDPS, parti présidentiel.
Ils remplacent, respectivement le gouverneur Théo Ngwabidje Kasi et le vice-gouverneur Marc Malago, élus en 2019.
Bref aperçu sur le nouveau gouverneur du Sud-Kivu
Le Professeur Jean-Jacques Purusi Sadiki est Docteur en Science politique de l’Université de Gand en Belgique (2002), diplômé de l’Université Libre de Bruxelles (1996) et de l’Institut Supérieur Pédagogique de Bukavu (1991) en République Démocratique du Congo.
Après plus de vingt ans passés dans la fonction internationale en qualité d’expert en droit international des droits de l’homme, notamment au sein des missions politiques et de maintien de la Paix des Nations Unies (Liberia, Kosovo, Burundi, RCA, Soudan, Gabon, Rwanda), il est enseignant à l’Institut Supérieur Pédagogique de la Gombé à Kinshasa.
Éditeur et auteur prolifique, un de ses meilleurs ouvrages est La femme dans la résolution des conflits en Afrique précoloniale : Traditions, sociétés et pouvoir dans la Région des Grands Lacs africains, publié chez L’Harmattan en 2008, et traduit et publié en version anglaise en 2011.
Ignace BONANE
