Rédaction L’humanité célèbre ce jeudi 10 novembre 2020 la journée internationale des droits de l’homme. A l’occasion, la synergie des organisations des droits de l’homme, SODH, a réuni les acteurs sociaux et étatiques de la province du Sud-Kivu autour d’une table, dans une matinée de réflexion, pour évaluer la situation des droits de l’homme en province.
Au cours de cette matinée, différents panelistes ont développé des thématiques relatives aux droits de l’homme. C’est entre autres les rôles des médias, de l’armée et de la police dans la protection des droits de l’homme.
Selon le responsable de la SODH, Murhabazi Namegabe, les droits de l’homme sont présents dans la province du Sud-Kivu. Il note par ailleurs que la situation des droits de l’homme au cours de l’année 2020 est préoccupante.
« Les droits de l’homme sont réels au Sud-Kivu car il y’a des textes nationaux et internationaux ratifiés par l’Etat congolais qui les consacrent. Toutefois, pour l’année 2020, la situation de ces droits est restée préoccupante. Des violations ont été répertoriées ici et là, ce qui constitue un grand défi », a indiqué Murhabazi Namegabe.
Pour relever ce défi, notre source pense qu’il faut faire connaître les DH à ceux qui ont le devoir de les protéger.
« Il faut donner les priorités à faire connaître les DH aux autorités civiles et militaires. Il faut que les médias accordent une attention particulière aux DH en inscrivant dans leurs agendas quotidiens les questions relatives aux DH. Il faut donner une priorité d’information et formation à la Jeunesse des quartiers pauvres des villes et des zones insécurisées », a-t-il renchéri.
Pour rappel, la SODH est un jeune réseau de plus de 122 associations défense des droits de l’homme, créé en décembre 2017, avec l’accompagnement technique du Bureau Conjoint des Nations-Unies aux Droits de l’Homme (BCNUDH) dans le but de bien coordonner les actions communes des organisations de la société civile (OSC) sur le terrain et construire une voie commune de plaidoyer pour mettre fin aux différentes violations des droits de l’homme en RDC.
Ignace BONANE
