L’Inspection Principale Provinciale de la province du Sud-Kivu met en place un cadre provincial de la pratique. Ce cadre offre une occasion aux élèves des sections techniques de pratiquer ce qu’ils apprennent à l’école en vue d’entreprendre dans divers secteurs de la vie sociale.
L’Inspecteur Principal Provincial du Sud-Kivu 1, justifie la création de ce cadre par le souci de répondre à la carence des lieux de la pratique pour des éléments des options techniques.
Échantillons des plantules
« Quand je suis arrivé dans la province. J’ai trouvé que beaucoup d’écoles qui organisent des options techniques avaient écrit pour signifier qu’elles n’ont pas des endroits pour la pratique. Raison pour laquelle nous avons créé une petite ferme pour encadrer tous ces enfants. Depuis ce temps là, les plantules, environ 10.000, ont déjà atteint une maturité. Il fallait que l’on procède à la séance de greffage. J’ai décidé qu’il fallait inviter ces enfants pour qu’ils pratiquent ce qu’ils apprennent à l’école. C’est donc un cadre permanent pour eux, ils peuvent y passer une ou deux fois par semaine », a déclaré Monsieur Joseph Ndiagenda.
Il indique que ce programme concerne toutes les écoles qui organisent les options techniques.
Poulailler
« Nous allons faire un chronogramme et commencer à les accueillir. Dans un mois peut-être, ils commenceront avec les options de la pêche. Il y’a deux cages que l’inspection va mettre en place avec 11.000 poissons », ajoute-t-il.
Joseph Ndiagenda rassure que tout est organisé pour que cette initiative soit un véritable cadre de pratique pour ces élèves.
« Nous avons environ 14 inspecteurs ingénieurs et nous avons reçu l’appui d’un ingénieur qui était jadis à l’IITEA ; ce sont eux qui supportent techniquement ces séances. C’est bien structuré pour les gens de l’agronomie, les vétérinaires aussi… », rassure l’Inspecteur Principal Provincial de la province éducationnelle Sud-Kivu 1.
Jeune élève en pleine pratique
Précisons que pour ce premier jour, des élèves d’agronomie et de vétérinaire, venus de l’Institut Nyakaliba et de l’Institut Zako ont effectué des pratiques, supervisés par leurs enseignants et inspecteurs ingénieurs.
Ignace BONANE
