Le consortium Femme au Fone a tenu une conférence de presse ce vendredi 28 janvier 2022 dans la ville de Bukavu, chef-lieu de la province du Sud-Kivu sur les résultats des réactions sur les différentes violences que les femmes ont été victimes dans différents territoires de la province.
Selon le données recueillies dans le cadre d’alerte précoce des violences sexuelles et basées sur le genre au travers le système femme au Fone, plus de 500 messages d’alertes précoces ont été enregistrés par le système dans le but de solliciter de l’aide suite aux différents types de violences qu’ils subissent.
Au cours de ce face à face avec la presse, Femme au Fone a révélé plusieurs types des violences dont les femmes sont victimes depuis le mois de juin 2021. Il s’agit des violences domestiques, femmes accusées de sorcellerie, mariage et grossesses précoces, arrestations arbitraires, enlèvements, justice populaire et conflits liés à l’héritage.
Dans son speach, Yvette Mushigo, coordinatrice du système Femme au fone a laissé entendre que depuis le début du projet femme au Fone, plusieurs femmes ont trouvé des solutions sur leurs problèmes sur le plan sécuritaire, économique ou familial dans les six territoires où s’exécute le projet.
« Cette conférence de presse c’est pour présenter le contenu de la 3ème phase de ce projet et les innovations à apporter, et en même temps présenter les sites concernés tout en évoquant la situation des violences sexuelles et basées sur le genre que vivent les femmes dans différents sites », a déclaré Yvette Mushigo.
Les journalistes ont été appelés à vulgariser ces résultats afin de limiter ce cycle de violence dont sont victimes les femmes.
Cette conférence de presse s’inscrit dans la logique de la troisième phase du projet axé sur l’alerte précoce des VSBG au travers le système FAF et la solution SOS secours pour la prévention et la réponse, conduit par l’Association des Femmes des Médias, AFEM, avec l’appui financier de la coopération Suédoise.
Patrick MAKIRO
