Un dialogue communautaire réunissant les forces vives du Sud-Kivu, les autorités politiques et policières vient d’être tenu ce samedi 29 mars 2021 dans la ville de Bukavu.
Ce dialogue a été organisé par l’Association des Femmes des Médias, AFEM, en collaboration avec la synergie des médias d’Uvira et Fizi, SYMUF, avec le soutien de la coopération Suisse.
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Au cours de ce dialogue, la société civile a dressée un tableau sombre de la situation sécuritaire dans la ville de Bukavu et sur toute l’étendue de la province du Sud-Kivu avec des cas des tueries et braquages.
Une situation condamnée également par des mouvements citoyens, organisations des femmes et le conseil provincial de la jeunesse du Sud-Kivu qui ont pris par à ce dialogue.
« Je ne peux pas nier la réalité que nous vivons en province. Je vous promets qu’on va voir ce qu’il faut faire pour y remédier. Il faut aussi reconnaître qu’il nous faut encore rajeunir notre police et l’armée pour la recherche de l’efficacité », a admis le ministre provincial de la justice Lwabanji Lwasingabo.
Le ministre en charge de la sécurité en province rassure que le Sud-Kivu dispose d’un plan de sécurisation de la population et de ses biens.
« Nous avons un plan de sécurisation de la population. Mais si vous voulez en avoir, vous n’en aurez pas. Rassurez-vous tout simplement que le gouvernement fera son moyen possible pour répondre à sa mission », ajoute-t-il.
Pour les organisateurs de ce dialogue communautaire, il est important de réfléchir sur les nouvelles stratégies de lutte contre l’insécurité qui bat son plein en province avec une criminalité urbaine à grande échelle.
Plusieurs préoccupations ont été soulevées par les participants à ce dialogue. C’est notamment les vraies causes de l’insécurité au Sud-Kivu, l’inefficacité de certains éléments de l’ordre et le moyen mis en jeu par le gouvernement congolais dans la sécurisation de la population.
Patrick MAKIRO