Né dans la ville de Bukavu en province du Sud-Kivu en République Démocratique du Congo dans une famille de 8 enfants, Jules Ninda a fait ses études secondaires à l’Institut Kasali dans la ville de Bukavu en section littéraire; aussitôt diplômé d’Etat, il entame ses études universitaires à l’Université Officielle de Bukavu, UOB, dans la faculté des sciences sociales, politiques et administratives, département de Relations internationales.
Trop jeune, il se lance dans le monde culturel comme poète et acteur de scène (ballet, slam, danse traditionnelle,…), avant d’embrasser la carrière journalistique en 2012. L’auteur du recueil des poèmes « VICISSITUDES », évolue comme journaliste engagé sur des questions socio-économiques, politiques, culturelles et de développement.
Passionné de la lecture et de l’écriture depuis son jeune âge, l’homme des situations comme l’ont surnommé ses proches, est blogueur sur des sites d’informations et analyste des textes. Il est également un expert en prévention et gestion des conflits, médiation et négociation, ainsi qu’en communication sociale.
Dans ce numéro, labeur.info vous invite dans un pèlerinage à découverte d’un jeune calme, souriant et svelte. « Un homme qui agit ; soit pour faire réagir son entourage, soit pour faire passer un message ».
Comment est né ton amour pour l’écriture ?
Mon amour pour l’écriture est né depuis mon jeune âge. Quand j’ai commencé les humanités littéraires, je suis entré en contact direct avec une série d’auteurs et des textes qui m’ont ouvert l’esprit. C’est entre autres Cicéron et Victor Hugo. Au-delà de ça, je m’étais intéressé à la scène et au fur et à mesure que j’affrontais régulièrement le public, je sentais cette envie d’écrire quelque chose à leur offrir. Donc, mon désir a épousé ma passion. Il faut dire aussi que l’écriture libère l’esprit et soulage la mémoire.
Pourquoi Vicissitudes ?
Ce titre revêt le contenu de ce livre. Son choix s’explique par une autobiographie. Dans le fond, c’est une histoire qui revient simultanément sur mon vécu quotidien depuis mon jeune âge jusqu’à aujourd’hui. Le choix de ce titre rentre donc dans l’objectif d’amener tout lecteur à comprendre comme moi, que la vie est une histoire dressée sur une pente versant dans tous les sens. C’est-à-dire aujourd’hui on peut être dans une joie et demain une douleur versatile.
Quid de tes sources d’inspiration ?
Les inspirations on en trouve partout : dans la nature, au tour de notre entourage et dans l’observation. Mais pour mon cas, j’observe beaucoup, j’encaisse et une fois devant mon papier, je décharge mon esprit de ce que j’ai vu et retenu lors de cette observation.
A quel public vicissitude destinée ? Pourquoi ?
Mon livre est destiné au public de tout genre car son contenu touche les aspects fondamentaux de la vie. C’est tout humain qui connaît les instants de bonheur et de malheur, ces moments de joie et de stress (…), c’est pourquoi je le recommande même aux jeunes frères et sœurs des humanités pour qu’ils soient édifiés et inspirés.
Si tu étais demandé à faire une critique, dans quel terme tu la qualifierais comme un ouvrage à lire à tout prix ?
Sur le plan de l’autocritique, je pense qu’il est important de lire minutieusement ce recueil des poèmes avec toute attention et comprendre le message de chaque titre car, non seulement ils repèrent les différents événements que l’homme traversent dans la vie, mais aussi ils éveillent une sorte de méditation dans le chef de lecteurs.
Qui sont les auteurs qui t’inspirent ? Pourquoi ?
Plusieurs auteurs ont réussi à attirer notre inspiration comme Victor Hugo à travers ses quelques œuvres célèbres dont notre dame de Paris… Ce que j’ai apprécié chez lui et qu’il a un style rythmé qui s’accommode à sa pensée. Il y’a aussi les écrits de Marcus Cicéron qui m’ont inspiré suite à son attachement à la beauté morale.
Quels sont vos projets pour l’avenir ?
Aujourd’hui je viens de m’inscrire dans le monde des immortels, car les œuvres de l’esprit, une fois publiées, ne meurent jamais. Je me lance donc officiellement dans le monde de l’écriture où je compte évoluer sur le même élan en vue de produire d’autres œuvres cette fois des autres genres que la poésie.
Pour finir, j’invite nos jeunes qui sont encore aux humanités de s’initier à la culture de la lecture et de l’écriture pour emboîter les pas. Je reconnais que le monde change chaque jour avec la modernisation mais cette habitude classique de lecture doit être bien inculquée chez nos élèves.
Rédaction