En union de cœur face à la perte d’un des leurs, la congrégation des Frères de la Charité de Bukavu a organisé une messe de requiem pour le repos de l’âme du frère Gaston Cuypers, préfet de l’Institut Technique Fundi Maendeleo (ITFM), décédé le 29 septembre 2024 en Belgique.
En ce jour où il est conduit à sa dernière demeure dans son pays natal, la Belgique, le défunt a eu droit à une célébration eucharistique ce samedi 5 octobre dans la chapelle Paillote.
Membres de la congrégation, élèves de l’ITFM, anciens et nouveaux, amis et connaissances se sont joints aux Frères de la Charité pour célébrer et prier pour le repos de l’âme du frère Gaston, décédé le 1er octobre en Belgique.
L’officiant du jour, l’abbé Patrice Mukata, coordinateur des écoles conventionnées catholiques de l’archidiocèse de Bukavu, a exhorté l’assistance à se tourner vers de bonnes intentions à l’égard des pauvres. « C’est une occasion de réviser notre vie à la lumière de la parole divine. Aimons-nous selon la recommandation du Christ, pardonnons le mal pour vivre en amitié et en amour avec notre Seigneur. Que la disparition de notre frère nous incite à être de bons chrétiens, une manière de préparer notre propre mort », a souligné ce prélat catholique.
Anananie Lunanga, jeune député provincial du Sud-Kivu et ancien élève de l’ITFM, a exprimé sa gratitude au nom de l’Assemblée provinciale, qui s’est associée au deuil pour rendre un hommage digne au frère Gaston Cuypers. Il l’a connu et l’a vu se consacrer durant de nombreuses années à cette école. En soulignant sa passion pour l’éducation, son dévouement envers les élèves et son professionnalisme, il a promis de s’impliquer pour que l’avenue Maendeleo soit rebaptisée en l’honneur du frère Gaston.
Il convient de noter que dans plusieurs autres villes de la RDC, où résident des anciens élèves de l’ITFM, notamment à Kinshasa, Goma et Lubumbashi, des prières ont été faites pour le repos éternel de l’âme du frère Gaston, qui a passé plus de trente ans à la tête de l’Institut Technique Fundi Maendeleo en tant que préfet.
Benjamin MUKANIRE
