Les activités socio-économiques sont paralysées dans la ville de Goma depuis la matinée de ce lundi 07 février 2022. Ceci, après un appel des organisations de la société civile et mouvement citoyen à une journée ville morte pour exiger le retour aux affaires des autorités civiles et demander la levée de l’État de siège en province.
Visiblement, sur les artères et dans les coins chauds de la ville touristique, les activités ne tournent pas comme d’habitude.
C’est par exemple les magasins, boutiques et marchés qui jusque-là n’ont pas ouvert leurs portes.
Le transport en commun n’est pas intense comme c’est le cas d’habitude. On observe une circulation timide avec peu des véhicules chez les privés comme chez les véhicules qui font le transport en commun.
Des élèves de plusieurs écoles renvoyés de leurs domiciles après constat des chefs de certains établissements de peur que le pire n’arrive après.
Pendant ce temps, on note un important déploiement des éléments de la Police Nationale Congolaise dans des coins stratégiques pour tenter de surveiller la situation et assurer de l’ordre en cas d’un éventuel soulèvement de la population.
Ces mouvements citoyens dont la LUCHA, exigent le rétablissement du pouvoir civil et le retour à l’ordre constitutionnel pour encourager l’exercice des libertés publiques. Ils dénoncent également la persistance des massacres a Beni et la montée de l’insécurité en ville de Goma caractérisée par des cas d’assassinats ciblés, des braquages, des Kidnappings qui ont monté en flèche en cette période exceptionnelle d’état de siège.
Dans un communiqué du dimanche 06 février 2022, le gouverneur de province à appelé la population à vaqué librement à ses occupations et a mis en garde quiconque débordera en occasionnant des troubles.
Jonas kasula depuis Goma.