Le territoire de Kalehe, dans la province du Sud-Kivu, a enregistré plus de 5 cas « d’assassinats » en l’espace d’une seule semaine.
D’après le cadre de concertation de la société civile de Kalehe, qui a livré cette nouvelle à Labeur Info, cette situation est une conséquence de l’insécurité grandissante observée ces derniers temps dans cette partie du Sud-Kivu.
Delphin Birimbi, président de cette structure citoyenne, indique que ces cas ont été enregistrés entre le 15 et le 19 octobre dernier. Ils comprennent des phénomènes de corps sans vie et des assassinats par balle.
« Messieurs Trésor Balume et Rodriguez Bashige, tous deux assassinés par balles dans leurs maisons par des inconnus armés dans le village de Muchibwe, groupement de Buzi, dans la nuit du 14 au 15 octobre 2024. Le motard Kubanabantu Mairongo Batasema Yoko a été assassiné par balles par des hommes armés à Bulambika, dans le groupement de Kalima, dans la nuit du 18 au 19 octobre 2024. Le corps sans vie de M. Willy Kahukula a été retrouvé dans la rivière Sangano, à la limite entre le village de Chibandja et Muhongoza, et celui de M. Mutunzi Musaningare a été retrouvé près de la rivière Gishozi, sur l’axe Nyamukubi, toujours dans le groupement de Mbinga-Sud, dans la chefferie Buhavu », a écrit Delphin Birimbi.
Face à cette situation qui prend de l’ampleur à Kalehe, la société civile demande au gouvernement congolais d’intervenir « urgemment » pour « limiter » les dégâts et protéger la population.
Elle demande également l’ouverture de la RN2 Bukavu-Goma, précisément sur le tronçon Sake-Minova-Nyabibwe-Nyamukubi jusqu’à Kasheke, sans oublier la RN3 Bukavu-Kisangani, sur le tronçon Miti-Bitale-Bulambika jusqu’à Hombo Sud.
Jonas KASULA
