Pour la première fois dans l’histoire de la province du Sud-Kivu, une foire dédiée essentiellement aux femmes journalistes a vu le jour.
C’est sous la direction de l’Association des Femmes des médias, AFEM, que cette journée a été organisée au chapiteau à Labotte dans la ville de Bukavu ce vendredi 11 mars 2022 en marge de la célébration de la journée internationale des droits des femmes.
Des visiteurs venus des différents coins de la ville de Bukavu sont venus assister à l’exposition des œuvres des femmes des médias œuvrant en province du Sud-Kivu.
Certaines autorités, membres de la société civile, organisations de défense des droits des femmes et autres couches de la population n’ont pas hésité de visiter les stands d’exposition des femmes de la presse où plusieurs œuvres matérielles et immatérielles étaient mis à la portée du public.
D’après AFEM, Cette activité a été tenue grâce à l’appui technique de INTERNEWS dans le cadre de son programme MSDA Développement des activités du Secteur des Médias sous le financement des coopérations Suisse et Suédoise.
Cette structure de défense des droits des femmes pense qu’avec cette foire, il était question de mettre à la portée du public les différentes réalisations des femmes dans leurs médias respectifs.
Au cours de cette activité, près de 15 médias : des femmes journalistes de la presse écrite, de la radio, de la télévision et des médias en ligne ont eu le privilège de présenter au public leurs productions dont les journaux télévisés, journaux imprimés, articles de presse, images et autres.
« C’est encourageant lorsque l’on voit l’émergence de la presse de notre province. On ne savait pas que les femmes font aussi un tel travail dans leur média. J’ai vu des images, des journaux et même des photos qui portent les signatures des femmes. Les femmes ont des compétences à exploiter. Je pense que notre communauté doit se réjouir de voir les femmes intégrer, de plus en plus, la carrière de journaliste. Ce n’était pas comme ça au paravent », laisse entendre un visiteur au sortir d’un stand.
Ces femmes journalistes ont loué l’initiative de AFEM et souhaitent voir la tenue de ce genre d’activité chaque année et l’élargir même dans des territoires.
Patrick MAKIRO
