Dans le but de célébrer la journée internationale des droits des femmes édition 2021, l’Association des femmes des médias, AFM, a tenu une conférence de presse ce vendredi 12 mars 2021 sur la promotion du leadership féminin.
Au cours de cette conférence, des thématiques liées aux avancées, défis et des nouvelles stratégies pour contourner les obstacles qui bloquent l’émergence des femmes en RDC ont été développés par les intervenants venus des organisations de défense des droits des femmes, en politique et dans le monde médiatique.
Parlant des défis qui bloquent la participation effective des femmes aux postes décisionnels, il a était révélé que la considération sociétale, les coutumes rétrogrades et l’égoïsme de certains décideurs politiques constituent un blocage aux efforts des femmes.
« Combien des femmes qui sont au gouvernement. L’article 14 de la constitution est claire en matière du genre, mais il est toujours foulé aux pieds par les décideurs politiques. C’est déplorable de voir que la RDC est gérée à plus de 90% par les hommes », s’indigne Solange Lwashiga Furaha, porte-parole nationale du mouvement Rien Sans les Femmes.
« Il est évident de soutenir les actions des femmes ambitieuses pour leurs permettre d’émerger dans tous les secteurs. La RDC ne peut pas se développer sans appui consistant des femmes et les femmes sont compétentes », déclare Agnès Sadiki Nyabisoki, présidente de la ligue des femmes du PPRD au Sud-Kivu.
La représentation des femmes dans la gouvernance au Sud-Kivu demeure insignifiante avec un taux d’environ 20%, contrairement aux attentes des organisations de défense des droits des femmes.
Patrick MAKIRO
