Le député provincial Ngaruye Muhonzi Emmanuel condamne fermement les attaques répétitives et la politique sécuritaire et diplomatique « d’humiliation » menée par les gouvernements successifs rendant le peuple congolais victime.
Dans un communiqué de presse rendu public ce jeudi 27 janvier 2022, cet élu du territoire de Rutshuru au Nord-Kivu indique que depuis le mois d’octobre 2021 jusqu’à ce jour, soit dans 4 mois seulement, les positions des Forces Armées de la République Démocratique du Congo et des écogardes du Parc National de Virunga ont déjà été victimes de cinq attaques meurtrières attribuées aux présumés M23 le long de la frontière entre le Rwanda et le territoire de Rutshuru.
Ngaruye fait savoir que ces récentes attaques sont la continuité d’une guerre imposée au peuple congolais en 1996 et occasionnant à plusieurs violations des droits de l’homme dont « des massacres à grande échelle ».
Il regrette de voir que ces récents affrontements sont venus augmenter le nombre des victimes de guerre.
“Le M23 l’a déclenchée en plein état de siège pour saboter les efforts du Président de la République dans la recherche de la paix à l’est de notre pays”, écrit-il.
Tout en compatissant avec la population victime de ces affrontements et guerre en répétition, Ngaruye exige au gouvernement congolais une requalification des relations diplomatiques avec le pays, d’où viendraient les mêmes agressions pendant plusieurs décennies.
Il encourage les FARDC et la population à demeurer soudées pour faire face à cette énième agression et exhorte les députés nationaux d’user des prérogatives leurs reconnues par la loi de la République en vue d’éviter que les intérêts du peuple soient sacrifiés.
Pour rappel, c’est depuis la journée du mercredi 26 janvier que les affrontements ont éclaté à Rutshuru entre les FARDC et les éléments du M23 causant des morts et des déplacements massifs de la population et plusieurs dégâts matériels.
Par Jonas KASULA depuis Goma
