Le territoire de Rutshuru a fait un grand record des enfants enrôlés dans les groupes armés au cours de l’année 2021.
Dans une interview exclusive avec LABEUR.INFO par rapport à la journée mondiale dédiée à l’enfant soldat, le chargé de monitoring au sein du parlement d’enfants au Nord-Kivu a cependant reconnue que quelques avancés ont été observée par une baisse des cas des enfants enrôlés dans des groupes armés en 2021 contrairement à d’autres années.
Muhemed Ibrahim a néanmoins indiqué que plusieurs choses restent à faire pour remettre les enfants dans leur droit en appelant les autorités à éradiquer l’insécurité car c’est l’un des facteurs qui causent l’augmentation des chiffres.
Il poursuit en disant que le chiffre pour cette année nage dans le centaines de cas notifiés pour l’année 2021.
«L’enrôlement des enfants dans des groupes armés est toujours à la une dans toute notre province du Nord-Kivu. Comme vous le savez bien, dans des périodes de guerres ou de situations difficiles, les enfants ont toujours été victimes. Le parlement d’enfants mène donc des sensibilisations dans toutes les contrées de la province, raison pour laquelle des avancées, même si les chiffres pour cette année peut aller dans le centaine des enfants issus de groupes armés. Et le territoire de Rutshuru a fait un grand réconfort par rapport au nombre d’enfants enregistrés issus des groupes armés», précise-t-il.
À notre source d’ajouter qu’une fois enregistrés différents enfants issus des groupes armés, le parlement d’enfants conduit ces derniers à la division sociale qui à son tour les déploient dans des centres d’encadrement et puis suivra leur intégration dans leurs familles respectives.
Ces enfants qui se trouvent dans des groupes armés par contraintes sont en plus grande majorité des garçons.
Jonas kasula depuis Goma.