Rédaction La société civile, forces vives de la province du Nord-Kivu, demande au Chef de l’Etat d’ordonner la poursuite des combats contre les rebelles du M23 qui occupent depuis plus de deux mois les groupements Busanza, Jomba, Bweza, Kisigari et Rugari dans le territoire de Rutshuru.
Dans un Communiqué rendu public, cette structure citoyenne dénonce la collaboration des militaires de la RDF et de la UPDF qui se camouflent sous le label du M23 pour déstabiliser le territoire congolais.
La société civile indique détenir, des sources très sûres, la formation et le recrutement par l’ennemi des combattants en Ouganda et au Rwanda depuis l’abandon des combats ; qui en suite sont déployés à Rutshuru pour apporter renfort dans plusieurs positions de l’ennemi.
Elle craint que l’ennemi poursuive avec « son objectif machiavélique d’étendre sa zone opérationnelle avec pour point de chute “couper la route nationale numéro 04 et s’emparer de Rutshuru centre, Kiwanja et Kibumba à la porte de la ville de Goma », qui selon elle (société civile), c’est dans le but de faire valoir ses revendications d’obtenir « l’intégration au sein de l’armée, la police et l’administration, etc”.
Cette structure citoyenne dit « constater avec consternation que le gouvernement de la République ait opté pour un cessez-le-feu unilatéral alors que l’ennemi a déjà conquis des espaces non négligeables et a chassé les populations congolaises de leurs agglomérations en s’adonnant aux pillages systématiques des biens dans des maisons, boutiques et des vivres dans les champs ».
Elle craint également pour les enfants des personnes déplacées qui courent le risque éventuel de ne pas étudier car « dépourvus de tout ».
Au regard de cette situation, la société civile, forces vives du Nord-Kivu, souhaite que le Chef de l’Etat « convoque, dans un bref délai, la table ronde promise pour statuer sur la levée de l’état de siège et les alternatives sécuritaires à mettre sur pieds pour restaurer la paix et la sécurité dans la province du Nord-Kivu ».
Elle demande en suite à la population de soutenir toujours les FARDC en leurs fournissant des biens et informations nécessaires pour faciliter l’anéantissement de l’ennemi.
Jonas KASULA depuis Goma
