Plusieurs explosions ont eu lieu ce mardi 16 novembre dans la capitale ougandaise. La police soupçonne des membres de groupes liés aux ADF, Forces démocratiques alliés, d’être à l’origine de cet « attentat ».
La police affirme que les deux explosions de ce mardi matin sont des attentats-suicides, dont les responsables sont des membres des groupes liés aux ADF. À 10h mardi matin, les caméras de surveillance montre un homme portant un sac à dos déclencher une bombe à proximité du commissariat central de Kampala. L’explosion a atteint un rayon de 30m, touchant le portail d’entrée du poste de police.
Trois minutes plus tard, une deuxième bombe, transportée par deux hommes déguisés en moto-taxis, explose à son tour juste en face du ministère de l’Information, rue du Parlement. Mais le porte-parole de la police Fred Enanga affirme qu’un quatrième attaquant a également été arrêté par les forces de l’ordre dans le quartier de Bwaise, au nord de la ville. Après son arrestation, les policiers ont retrouvé un engin explosif à l’intérieur de son domicile.
Les autorités évoquent trois morts, trois civils pris dans les explosions; 33 personnes sont blessées et cinq sont grièvement blessées, a ajouté le porte-parole de la police lors d’une conférence de presse. Plusieurs points du quartier administratif de la capitale sont depuis bouclés par les forces de l’ordre, et l’armée a été déployée massivement à Kampala.
Ces explosions interviennent juste quelques semaines après deux premières attaques à la bombe en Ouganda. Des attaques également reliées par les forces de l’ordre aux cellules dormantes des ADF dans le pays.
Avec RFI