L’élu national à la circonscription de Bukavu, Namazihana Bachoke Patrick a adressé un mémorandum au Directeur Général de la REGIDESO S.A sur la carence en eau potable observée dans la Ville de Bukavu, en Province du Sud-Kivu.
Ce mémo indique qu’actuellement, la ville de Bukavu fait face à plusieurs difficultés en ce qui concerne la déserte en eau potable.
D’un côté, la population de la ville a augmenté, à un rythme exponentiel alors que la production d’une quantité suffisante d’eau par la REGIDESO n’a pas suivi pour desservir cette dernière.
Pour cet élu du peuple, la production journalière de la REGIDESO Bukavu est de 40000m3 par jour alors que le besoin réel de la population avoisine les 70000 m3 par jour.
Plusieurs quartiers de la ville de Bukavu connaissent ce dernier temps des perturbations liées à l’approvisionnement en eau potable.
Le député Namazihana Bachoke Patrick cite les cas les plus récents. « La carence en eau potable qui persiste dans les quartiers Panzi et Ndendere (Muhungu) en commune d’Ibanda et Cahi en commune de Bagira, une panne survenue sur la conduite principale d’eau située vers le lycée Wima et qui alimente 80% de la population de la ville de Bukavu. Cette situation devient de plus en plus récurrente car cette conduite est entrain de céder entre le LYCEE WIMA et l’ISTM ».
Également les perturbations d’approvisionnement d’eau potable observées à Nguba où une concession abritant un réservoir de la REGIDESO a été vendue à un particulier.
Après avoir dressé l’état des lieux de cette situation, il propose plusieurs pistes de solutions. C’est notamment procéder au remplacement de l’ancien tuyau par un autre neuf : 400m de tuyau DN400 en tuyau polyéthylène afin de traverser la zone à problèmes.
« Dévier la conduite à partir de la paroisse de Karhale, contourner vers l’ISDR-Bukavu et venir ressortir en dessous du lycée Wima ; redimensionner les réseaux de distribution d’eau qui ne sont plus adaptés aux réalités actuelles de la ville compte tenu de son surpeuplement ; couvrir le tuyau par le sol (le placer dans une bonne position dans le sol); effectuer une soudure de qualité ; planter les arbres qui permettent de lutter contre l’érosion ; délocaliser la population sur les sites à problèmes et procéder à la démolition des maisons s’y trouvant, et entamer des discussions avec le Gouvernement Provincial du Sud-Kivu afin de trouver une solution durable qui arrange toutes les parties, et particulièrement les populations des quartiers Panzi, Ndendere et Cahi victimes de cette mésentente”.
Abiud Olinde