« Soutien aux victimes et lutte contre les crimes internationaux : rôle de Trial international ». Tel est le thème au centre d’une matinée d’échange entre des journalistes du Sud-Kivu et l’organisation Trial International ce mercredi 03 Juillet 2024 à Bukavu.
Cette matinée co-organisée par l’Alliance des Journalistes pour les droits humains, AJDH, et l’Union Nationale de la Presse du Congo, UNPC, Sud-Kivu, a pour objectif de “contribuer à lutter contre l’impunité des violences et crimes des guerres en RDC ; au Sud-Kivu en particulier”.
Les journalistes ont pris connaissance des activités de Trial international installé au Sud-Kivu et/ou en RDC depuis septembre 2014.
« Au niveau de la justice, nous avons apporté l’assistance judiciaire à plus de 9 900 victimes des crimes internationaux devant la justice nationale, régionale ou internationale. C’est notamment plus de 4 900 femmes et 1 700 victimes des violences sexuelles. 103 cas des crimes internationaux et des violations graves des droits humains ont été soumis à la justice ; 86 au niveau national et 17 au niveau international. Au Sud-Kivu, nous avons une trentaine de procès menés par les tribunaux congolais contre des responsables des crimes internationaux », a révélé Me Guy de Trial International.
Plus de « 2 000 victimes » ont obtenu des décisions accordant des réparations par les tribunaux congolais.
Les cas les plus récurrents dans la province du Sud-Kivu sont « les meurtres, les viols, les tortures, les violences liées aux biens dont les incendies et les pillages ».
Trial International appelle les journalistes à documenter régulièrement les cas des crimes internationaux pour combattre « l’impunité ».
Aussi, « les journalistes sont appelés à sensibiliser la communauté la nécessité de dénoncer les crimes pour que les auteurs soient condamnés et que les victimes obtiennent réparation ».
Précisons que Trial International est une organisation non gouvernementale basée en Suisse et créée depuis 2002. Elle lutte contre l’impunité des crimes internationaux et soutient les victimes dans leur quête de justice.
Ignace BONANE
