Le parti politique Leadership et Gouvernance pour le Développement (LGD), fédération du Sud-Kivu, dénonce avec la plus grande énergie ce qu’il considère comme un complot politique orchestré et exécuté en violation de la Constitution ainsi que de plusieurs autres lois du pays. Selon ce parti, cette manœuvre, qui dure depuis près de quatre ans, vise son président national, Matata Ponyo Mapon, ancien Premier ministre, candidat à l’élection présidentielle de 2023 et député élu de Kindu.
Dans une déclaration politique rendue publique le vendredi 28 février 2025 et signée par Nicolas Kyalangalilwa, président interfédéral du LGD Sud-Kivu, ce parti affirme désapprouver l’instrumentalisation des institutions de la République, notamment les plus hautes cours et tribunaux, dans le but de contraindre Matata Ponyo, opposant au régime, à rejoindre le gouvernement d’union nationale.
« Il est désolant de constater que les institutions de la République, censées œuvrer pour le bien de tous les citoyens congolais, soient privatisées par un individu et utilisées pour persécuter et matraquer les opposants qui refusent de se soumettre aux volontés du régime de Félix Tshisekedi. Le LGD invite la société civile, dans toute sa diversité, ainsi que la population congolaise à dénoncer et à résister contre la dictature de M. Félix Tshisekedi, qui méprise les lois de la République et utilise les institutions comme des armes de répression et d’intimidation pour faire taire ses opposants », peut-on lire dans cette déclaration.
Le Leadership et Gouvernance pour le Développement (LGD), fédération du Sud-Kivu, regrette et dénonce le silence complice et hypocrite de la communauté internationale ainsi que sa politique de l’autruche face à ces dérives dictatoriales, qu’il attribue au régime de Félix Tshisekedi et qui, selon lui, visent particulièrement Matata Ponyo Mapon.
Abiud Olinde