Lancées depuis le 20 Avril 2024, les activités commémoratives de la journée mondiale de la liberté de la presse se poursuivent normalement dans la province du Sud-Kivu, à l’Est de la RDC.
Au cours d’un point de presse tenu ce mercredi 01 mai par l’Union Nationale de la Presse du Congo, UNPC, section du Sud-Kivu, Darius Kitoka renseigne que les premières activités ont consisté au renforcement des capacités des journalistes.
“Des journalistes de la Radio Okapi Kinshasa ont formé des journalistes de Bukavu et des territoires du Sud-Kivu sur les techniques radiophoniques. Nous avons été également dans des formations avec la GIZ sur la promotion de la bonne gouvernance et la rédévabilité”, a-t-il confié.
Darius Kitoka appelle à une mobilisation des journalistes pour participer au lancement du mois de la presse prévu ce vendredi 03 mai; sous le thème “la presse au service de la planète : crises environnementales et urgences pour les journalistes”.
“Nous allons nous retrouver au siège de l’UNPC, chacun en couleur écologiste (le vert). Nous allons faire une procession jusqu’au gouvernorat de province pour la remise du mémorandum. Après, nous serons à l’auditorium de la femme pour des discours officiels. Nous allons faire un journalisme de lutte ou sensible aux crises environnementales. Nous allons voir qu’est-ce que nous pouvons faire pour que l’environnement soit respecté dans la province du Sud-Kivu, particulièrement dans ses villes de Bukavu, Uvira, Baraka et Kamituga”, a-t-il annoncé.
Le thème choisi par l’UNESCO trouve son sens au Sud-Kivu à travers les catastrophes enregistrées, ici et là, à la tombée des pluies torrentielles.
C’est entre autres les débordements des eaux du lac Tanganyika à Uvira, des rivières à Kalehe, des éboulements à Bukavu et dans des carrés miniers à Kamituga.
Des journalistes espèrent mettre à profit des réflexions de ce vendredi 03 mai pour comprendre leur rôle et/ou devoir dans la sensibilisation sur la protection de l’environnement.
Ignace BONANE
