Rédaction Le bureau de coordination de la société civile du Sud-Kivu condamne avec fermeté la situation qui prévaut actuellement à Wamuzimu dans le territoire de Mwenga suite à l’exploitation des minerais par des sujets chinois. Dans son point de presse tenu ce lundi 6 Septembre 2021, cette structure citoyenne affirme avoir reçu plusieurs rapport faisant état des plusieurs cas de violation tant des droits humains que des textes réglementant le secteur minier au pays.
Cette structure déplore cette exploitation qui contribue à la clochardisation et à la paupérisation des communautés au lieu de contribuer à leur développement suite à un affairisme savamment institué au profit de certaines personnalités politiques et militaires hautement placées au détriment de l’état et des communautés locales.
Tout en soutenant la décision du gouverneur suspendant les activités de 6 entreprises minières et leurs coopératives partenaires intervenant dans le territoire de Mwenga la société civile demande entre autres.
« Au président de la république, de veiller au respect par le gouvernement de l’instruction donnée aux ministres sectoriels sur l’exploitation illicite des minerais au pays, au ministre de l’intérieur, d’ordonner la révocation des visas et titres de séjours ainsi que l’expulsion du territoire national de tous les sujets chinois impliqués dans l’exploitation illicite des minerais et les violations des droits de l’homme, et au gouverneur de prendre sans tarder des mesures conservatoires à l’endroit de tous ses collaborateurs et autres membres de l’administration provinciale accusés de complicité et conflits d’intérêt dans l’exploitation illicite des minerais », a déclaré Adrien Zawadi, président du bureau de coordination de la société civile du Sud-Kivu.
Notons que cette déclaration intervient après plusieurs dénonciations faites par différents acteurs sociaux sur l’exploitation illégale des minerais et les violations des droits humains qui en résultent. Cette exploitation se fait par des sujets chinois et dont plusieurs d’entre eux seraient sans papier.
Frédéric BAGALWA
