La jeunesse de l’Union pour la Nation Congolaise, UNC, fédération du Sud-Kivu demande au Vice-premier ministre de l’intérieur de rapporter sa décision portant suspension du Vice-gouverneur de la province du Sud-Kivu.
Dans une déclaration rendue publique ce jeudi 17 décembre 2021 et parvenue à LABEUR.INFO, l’interfederation des jeunes de l’UNC Sud-Kivu dit avoir suivi avec regret et consternation la suspension d’un des mandataires de l’UNC dans la province du Sud-Kivu par le Vice-premier ministre et ministre de l’intérieur alors que la province traverse des moments des turbulences politiques.
La jeunesse de l’UNC dénonce cette démarche qu’elle qualifie de “complot” contre le parti cher à Vital Kamerhe.
Par ailleurs, l’interfederation des jeunes de l’UNC salue la démarche des députés provinciaux ne visant que le bien être de la population.
Tout en exigeant le rétablissement de leur camarade dans ses fonctions, les jeunes de l’UNC du Sud-Kivu exigent l’application de l’article 160 de la loi électorale.
“Le gouvernement provincial ayant été déchu par motion de censure par l’organe délibérant de la province, tenant aussi compte de l’article 160 de la loi électorale sur l’intérim en cas de vote d’une motion de censure contre un gouvernement provincial, nous nous faisons l’obligation de dénoncer haut et fort le gangstérisme politique dont se font prévaloir certains partis politiques en province en cherchant à tout prix de diriger par défis et au grand mépris des lois qui régissent notre pays”, lit-on dans cette déclaration.
Et de poursuivre.
“L’interfederation de l’UNC/Sud-Kivu n’hésitera pas, comme toutes les autres forces vives de la province, d’user d’autres moyens légaux lui reconnus afin de faire front contre ces pratiques illégales tendant à discréditer notre pays”, chute la déclaration.
Pour rappel, le VPM de l’intérieur Daniel Aselo a suspendu le Vice-gouverneur de la province du Sud-Kivu, Marc Malago le 08 décembre pour insubordination. Il lui est reproché le refus de répondre à une invitation de l’hiérarchie à Kinshasa.
Ignace BONANE
