Début ce lundi 29 mars 2021 à Kinshasa du dialogue intercommunautaire pour la paix et la sécurité dans les hauts et moyens plateaux de Fizi, Uvira et Mwenga (Itombwe) au Sud-Kivu. Ces assises de trois jours ont été lancées par le vice-premier ministre et ministre de l’intérieur qui a estimé que l’heure n’est plus aux affrontements ni aux querelles.
Dans son mot d’ouverture, Gilbert Kakonde a déclaré que ces assises se veulent de trouver des solutions consensuelles aux conflits armés qui écument cette région de la province du Sud-Kivu. Il appelle les représentants des différentes communautés à dialoguer avec franchise car ils n’ont pas droit à l’erreur.
« La voie de la violence a accentué la crise au lieu de la résoudre. Personne n’ignore que faire la guerre coûte plus cher en vies humaines, en destruction, en perte de temps, en traumatisme psychologique et en argent, que de se mettre ensemble et de dialoguer. Vous n’avez plus droit à l’erreur. Ceux qui vous ont vu quitter les villages et qui vous observent ainsi, et toute les générations qui viennent, ne vous pardonneront jamais un échec de plus », conseille-t-il aux représentants des différentes communautés à ces assises.
De son côté, le président du Sénat a rappelé aux participants que sans la paix, il n’y’a pas de développement. Le numéro 1 du bureau de la chambre haute du parlement a, à l’occasion, interpellé les communautés représentées sur la nécessité du respect des résolutions qui ressortiront de ce dialogue.
Précisons que ces assises qui réunissent environ 150 participants se clôturent ce mercredi 31 mars 2021 par la signature d’un acte d’engagement des communautés représentées. Elles sont financées par le Royaume-Uni et sont intervenues dans le cadre du projet « Feuille de route pour la Paix dans les hauts et Moyens plateaux de Fizi, Uvira et Mwenga (Itombwe).
Ignace BONANE
